En 2008 les panneaux solaires photovoltaïque étaient constitués de cellules aux multiples reflets bleutés séparées par des lignes blanches avec un cadre en aluminium brillant. L’esthétique n’était pas une priorité! Depuis la situation a bien changé. En fonction de la visibilité de la toiture, du type de recouvrement (ardoises, tuiles…) et de la sensibilité esthétique du client différents types de panneaux pourront être utilisés.
Tout d’abord il est important de comprendre la structure d’un panneau. Il est constitué à l’arrière d’une feuille synthétique sur laquelle sont alignées des cellules photovoltaïques non jointives. Celles-ci sont connectées par des fils argentés (les bus bar) et recouvertes par une surface en verre. Le tout est fixé dans un cadre en aluminium.
La feuille arrière apparait donc en face avant sous la forme d’un quadrillage fin. Si la feuille est blanche des lignes blanches seront visibles. Si elle est noire la face avant aura un aspect noir uniforme avec seulement quelques lignes argentées des bus bar. Dans certains cas où on cherche à avoir un panneau qui laisse passer la lumière on pourra avoir une feuille arrière en matière translucide ou en verre (panneau bi-verre)
Les cellules photovoltaïques peuvent avoir des nuances différentes. Pour des panneaux destinés aux toitures industrielles les cellules ne sont pas triées mais elles le seront sur des panneaux à usage résidentiel où on cherchera à avoir une couleur uniforme.
Le cadre en aluminium peut être brut, couleur argenté, ou bien noir. La dénomination est Black Frame qui en combinaison avec une feuille noire donne un panneau Full Black.
Enfin certains fabricants utilisent une technologie dite Back Contact où les bus bar sont situées derrière les cellules. Avec ces panneaux la surface avant du panneau est complètement noire.